Politique

Le bashing permanent n’est pas bon pour le moral des PME

Le patronat annonce une semaine de mobilisation pour exprimer l’inquiétude des entreprises dans la crise qui dure. Cette mobilisation inhabituelle est un geste démocratique salutaire. Descendre dans la rue est un droit et depuis septembre 2008, il y aurait eu mille et une autres occasions de le faire. C’est pourquoi aujourd’hui c’est un symbole. La situation économique de notre pays requiert un rassemblement de tous sur la priorité PME. Il est aujourd’hui temps que chacun balaie devant sa porte.

L’ouverture du dimanche est déjà dans les mentalités !

Face au développement des méga centres commerciaux ou centres de magasins d’usines lowcost, les PME indépendantes sont confrontées à une nouvelle forme de concurrence. Elle bouscule nos codes: notre façon d’acheter, la relation au client et au produit mais aussi les heures et les jours d’ouverture des magasins. Cette apparence de liberté parle aux consommateurs d’autant que les grands groupes à la manœuvre ont su s’en saisir.

Baisse de l’Euro, pourvu que ça dure !

N’en déplaise aux anti-européens, depuis plusieurs semaines la Banque Centrale Européenne (BCE) intervient méthodiquement pour accompagner les Etats et étayer l’amorce de la reprise économique en Europe. La baisse des taux directeurs a été bien perçue par les marchés, les investisseurs et les grandes entreprises même si, en France, la confiance n’est pas encore au rendez-vous. Si elle se confirme, sur le long terme, la baisse du taux de change de l’euro, que nous avions appelé de nos vœux, est une bonne nouvelle économique car elle peut aider à financer certaines réformes indispensables et encourager les PME à se développer à l’international…

Valls, des réformes pour de bon ?

Après avoir parlé devant les patrons des grandes entreprises, le premier ministre Manuel Valls vient de tenir, à La Rochelle, devant les socialistes un plaidoyer en faveur des réformes et des entreprises. La mise au point était nécessaire. Mais les discours suffisent-ils ?

SEPA, au 1er août on aura évité la casse !

A moins d’un mois de l’échéance SEPA, qui concerne l’harmonisation des virements et prélèvements dans toute l’Europe, quel bilan peut-on tirer de la migration des entreprises et des conditions dans lesquelles cette opération s’est réalisée ? On prévoyait le pire, les banques et les entreprises ont-elles joué le jeu ? A-t-on pu éviter les difficultés opérationnelles, garantir la sécurité des comptes des entreprises et consolider un dispositif qui doit faire progresser les PME sur le chemin de la dématérialisation des échanges financiers ?

4 piliers du financement des PME pour l’emploi

Bernard Cohen HadadLe pacte de responsabilité qui vient d’être signé par une partie des syndicats et les organisations patronales n’en finira pas de faire grincer des dents. On parle de cadeaux aux entreprises. Qui dans le monde économique peut réellement le croire ? En 2013, 60 000 entreprises n’ont-elles pas cessé leur activité ? Et depuis plusieurs mois la Médiation nationale du crédit ne voit le nombre des saisines augmenter.
Dans ce contexte morose, il est indispensable de faire des réformes de rester positif et d’encourager la reprise.

La simplification ou le leurre de la simplicité

L’arrivée de Manuel VALLS à Matignon, le changement de style à la tête du gouvernement et le débat interne à la majorité parlementaire sur les 50 milliards d’économie ont éclipsé le rapport Mandon-Poitrinal sur la simplification. Les entreprises attendent un vrai changement en leur direction et tous les baromètres montrent que les entrepreneurs sont soucieux de l’instabilité des normes. Depuis des années les PME et les PMI subissent l’inflation administrative, fiscale ou sociale et en paient le prix. Elles veulent des réformes durables aux effets concrets. Le traumatisme de la crise exacerbé par le jeu des mesures ou contremesures du Mikado administratif français ou européen et du principe de précaution freine leurs initiatives.

Le Crowdfunding ou l’enjeu de proximité

La réforme de la finance participative, ou crowdfunding, va dans le sens de l’histoire. Elle correspond à un vrai besoin des PME, et à une tendance des épargnants à vouloir investir localement, à privilégie le circuit court. Le gouvernement a annoncé récemment des mesures en faveur du développement de la finance participative. Cette réforme était nécessaire.

Des petits crédits aussi pour les entreprises

Micros crédits ou petits crédits, cela fait partie de débats entre économistes et chacun a sa recette, ses gourous starisés ou nobélisés. Mais tout l’enjeu de la consommation tourne autour de règles simples : faut-il privilégier l’offre ou encourager la demande ? A quels coûts pour l’économie ? Avec quels supports et à quels prix pour les bénéficiaires ?

C’est l’objet de divergences entre la droite et la gauche. D’autant qu’avec la mondialisation des échanges les effets des politiques nationales sont lissés. Les recettes tentées ces dernières années ne visaient pas à rétablir les taux de marges des entreprises.

Industrie – les voies de notre redressement

Le gouvernement vient d’annoncer un allègement de 30 milliards d’euros des charges pour les entreprises. Le patronat, dans sa diversité depuis les assises de l’entrepreneuriat, attendait un signe. Est-ce le bon ?

Dans un pays qui ne fera pas mieux que 0,9 % de croissance en 2014, il convient, sans attendre, de mettre des actes après des paroles, développer une activité industrielle de pointe, effectuer à l’épreuve de la mondialisation un aggiornamento, sauvegarder les savoir-faire et l’emploi dans les territoires […]

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Alléger la dette des collectivités c’est alléger la fiscalité

Depuis l’annonce de la cessation de paiement de la ville de Détroit, et à quelques mois des élections municipales, les déclarations s’enchaînent, pour nous rassurer, sur la nécessité de restructurer la dette des collectivités locales. Et pour inviter l’Etat à faire une vraie pause fiscale. Qu’en est-il de la fiscalité locale qui pèse, toujours plus lourd, sur les particuliers et sur les entreprises ? La Cour des Comptes s’est déjà exprimé sur le cas de la banque Dexia et revient aujourd’hui, avec sévérité, sur la gestion des collectivités locales. Mais au-delà des rapports ponctuels quelles politiques sont réellement mises en place pour réduire la dette des collectivités locales et la fiscalité afférente qui pèse sur tous ?

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« La gauche de la gauche obsédée par les dividendes du CAC 40 : mais que pèsent-ils vraiment dans l’économie française ? », publié sur atlantico.fr

Les entreprises du CAC 40 vont redistribuer en 2014 la moitié de leurs profits aux actionnaires au titre de l’exercice 2013. 39,9 milliards d’euros devraient ainsi être versés, un chiffre en croissance de 5 %, selon les estimations de FactSet, retraitées par PrimeView.

Atlantico : Les entreprises du CAC 40 ont annoncé qu’elles verseraient près de 40 Milliards de dividendes à leurs actionnaires en 2013, soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre peut paraître impressionnant mais que représente-t-il réellement au regard de l’ensemble de l’économie française ? Attirent-ils plus d’attention qu’ils n’en méritent ?

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Pourquoi autant de cessation d’entreprises ?

En effet, différents indices économiques du deuxième trimestre, dont celui d’indicateurs de croissance publié par l’INSEE fin août, sont meilleurs que ceux qui étaient attendus. « Meilleurs », cela ne veut pas dire qu’ils sont excellents, cela ne veut pas dire non plus que nous sommes sortis de la crise, cela ne veut pas dire non plus que l’économie mondiale va être notre locomotive définitivement, sans à-coups, et qu’enfin nous « apercevons le bout du tunnel ». On aimerait le croire et le vivre dans le monde de l’entreprise. Les politiques aussi. C’est le rôle de la communication institutionnelle de tirer des leçons positives et de les projeter quand les chiffres sont bons. Tous les gouvernants le font. Mais d’un autre côté, je vous rappelle les déclarations récentes du ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, sur nos perspectives de croissance à fin 2013 et notamment celles sur notre entrée, sans y entrer, en récession. Mais ne boudons pas notre satisfaction d’avoir enfin de bons chiffres « conjoncturels ». Cela indique surtout que nos TPE et PME ont fait des efforts. Et que dans la crise, elles continuent de jouer le rôle de moteur de l’économie. Malgré les difficultés qu’elles rencontrent et malgré les tensions juridiques, sociales et fiscales qu’elles supportent au quotidien.

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La reprise c’est maintenant ou pas ?

La Banque de France a revu à la hausse sa prévision de croissance pour le troisième trimestre de l’année. Celle-ci augmente de 0,2 point après une prévision de 0,5% de croissance pour le second trimestre. Des chiffres que semblent confirmer les dernières publications de l’OCDE qui note une « tendance positive » en ce qui concerne l’hexagone. Mais outre les projections économiques, les acteurs de terrain ressentent-ils la reprise économique ?

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