Fiscalité

Il faut développer les alternatives au chèque

Alors que se tiennent les Assises des moyens de paiement et que le gouvernement annonce sa volonté de généraliser le paiement par carte bancaire au premier euro, il faut sans doute éviter de mettre la charrue avant les bœufs. En effet, le chèque est dans nos mentalités et on ne peut le faire disparaître sans accompagner les PME dans une véritable révolution numérique. D’autre part, le développement des nouveaux moyens de paiements doit se faire dans l’intérêt de tous les acteurs. Enfin, rien ne se fera sans que les entreprises soient réellement associées à cette révolution qui les concerne quelle que soit leur taille ni la garantie d’un vrai débat sur les coûts…

Les TPE, oubliées par tous les gouvernements

Après cinq années de crise financière. Les TPE ont de moins en moins de moyens d’existence et n’ont jamais rien attendu de l’Etat, sauf la liberté d’entreprendre. Ils sont aujourd’hui le retour populaire d’une société qui les toise, d’un discours politique qui ne leur parle plus et d’une action publique qui les compresse.

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Les PME grandissent aussi par le bas de bilan

Mais attention à ne pas trop vite prendre le banquier pour un capital-risqueur. Le rôle du banquier est certes d’apporter des crédits, mais son savoir faire – et on le comprend particulièrement depuis la crise de 2008 – est de maîtriser le risque. Plus exactement, sa culture du risque ne peut pas être identique à celle d’un « business angel ». « Les établissements financiers acceptent des crédits aux entreprises dans la mesure où ils ont « bunkerisé » leurs engagements », estime Bernard Cohen-Hadad…

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SEPA, les PME doivent passer à la vitesse supérieure

Dans cette courte vidéo la Fédération Bancaire Française (FBF), la CGPME et le MEDEF rappellent ensemble aux entreprises qu’il est urgent d’effectuer leur migration aux moyens de paiement SEPA. L’heure est à l’accélération car il reste moins de 90 jours avant la date limite et obligatoire fixée au 1er février 2014 par la réglementation européenne.

SEPA, éviter le cauchemar…

Ce grand chantier européen, baptisé Sepa pour Single Euro Payments Area, a été ouvert avec la création de la monnaie unique européenne. Il sera donc enfin sur les rails le 1er février 2014. Cette échéance marquera une rupture opérationnelle pour les entreprises. «L’adaptation à Sepa ne se fait pas tout seul, souligne Bernard Cohen-Hadad, président de la Commission financement de la CGPME. Les entreprises vont devoir intervenir dans leurs systèmes informatiques pour les adapter aux nouvelles normes de virement et prélèvement.» Les logiciels de gestion et les processus commerciaux devront aussi être, à la marge, modifiés.

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Europe des paiements : Les retardataires courent un grand risque

Pourquoi les entreprises, comme le montrent leurs dirigeants, semblent-elles se désintéresser d’un sujet pourtant capital ? « La conjoncture est peu porteuse et ne les a pas incitées à se saisir du sujet, elles ont du mal à se sentir concernées », explique Bernard Cohen-Hadad, responsable du financement à la CGPME. Par ailleurs, « la date du 1er février a été connue tardivement et la réforme a été vue comme étant essentiellement technique ». Du coup, la migration connaît du retard à l’allumage, même si la France se place légèrement au-dessus de la moyenne européenne. A fin septembre, en France, 53 % des virements sont passés en mode Sepa et à peine 2,9 % des prélèvements.

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SEPA, la pression se renforce sur les PME

A moins de trois mois de l’entrée en vigueur de Sepa, l’état des lieux « n’est pas très brillant « , soupire Bernard Cohen-Hadad, président de la commission financement de la CGPME. C’est un euphémisme : en France, à peine de plus de la moitié (53%) des virements sont actuellement aux normes Sepa, une proportion qui tombe à… 2,9% dans le cas des prélèvements.

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Retrait de la taxe sur l’EBE : pourquoi la solution de repli sur l’IS n’est pas meilleure

Le gouvernement a décidé de remplacer le projet de taxe sur l’excédent brut des entreprises par une « surtaxe temporaire sur l’impôt sur les sociétés ». La taxe initiale d’un taux de 1% devait dégager 2,5 milliards d’euros mais elle a été jugée trop pénalisante pour les investissements des entreprises. Ce revirement est-il vraiment une bonne nouvelle ?

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Alléger la dette des collectivités c’est alléger la fiscalité

Depuis l’annonce de la cessation de paiement de la ville de Détroit, et à quelques mois des élections municipales, les déclarations s’enchaînent, pour nous rassurer, sur la nécessité de restructurer la dette des collectivités locales. Et pour inviter l’Etat à faire une vraie pause fiscale. Qu’en est-il de la fiscalité locale qui pèse, toujours plus lourd, sur les particuliers et sur les entreprises ? La Cour des Comptes s’est déjà exprimé sur le cas de la banque Dexia et revient aujourd’hui, avec sévérité, sur la gestion des collectivités locales. Mais au-delà des rapports ponctuels quelles politiques sont réellement mises en place pour réduire la dette des collectivités locales et la fiscalité afférente qui pèse sur tous ?

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Le PEA-PME pour investir dans « toutes » les PME ?

Vous avez un peu d’argent dans le côté ? Plutôt que de le laisser dormir, investissez-le dans une PME ! Le gouvernement veut orienter l’épargne des français vers les Petites et moyennes entreprises à l’aide d’un nouveau Plan d’épargne en actions (PEA) dédié aux petites sociétés et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), a annoncé le ministre de l’Economie Pierre Moscovici.
Ce PEA-PME sera créé dans le cadre du projet de loi de finances 2014. Avec un plafond de 75.000 euros

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Crédits de trésorerie, le défi des fonds propres

Face à l’ampleur des besoins, les professionnels préconisent une mobilisation de l’épargne et une attention envers tous les profils d’entreprises. La nécessité d’aider les petites entreprises françaises à renforcer leurs fonds propres a été très souvent évoquée – en vain – depuis quelques années, et encore plus depuis le déclenchement de la crise financière. Au point de devenir une urgence aujourd’hui.

« C’est sur la fiscalité que les PME attendent la gauche »

C’est sur la fiscalité que les PME attendent la gaucheBernard Cohen-Hadad, président de la commission Financement des entreprises à la CGPME et du think tank Etienne Marcel, réagit à l’élection de François Hollande. Il forme le vœu que la fiscalité ne soit pas alourdie pour les PME et que l’accès au crédit leur soit facilité.

Quelle est votre première réaction après l’élection de François Hollande ?
Ce qui nous intéresse maintenant, c’est de voir quelles seront les propositions que François Hollande a formulées devant la CGPME, qui pourront être mises en œuvre. Quelle majorité il obtiendra pour quelle politique… Mais globalement, j’ai confiance dans la démocratie.

Quel est le premier message de la CGPME au président élu ?
La campagne a mis en suspens un certain nombre de dispositions, notamment en ce qui concerne l’accès au crédit, alors que 30% des PME se voient refuser un crédit aujourd’hui. Il est important que nous revenions à une stabilité des normes, à une confiance dans l’économie, à un accès au crédit plus large, et que nous n’ayons pas une politique qui prenne le contre-pied de toutes les mesures construites avec René Ricol [commissaire général à l’investissement, Ndlr].
Il va falloir veiller à la stabilité administrative, à ne pas alourdir les charges qui pèsent déjà sur les petites entreprises, à maintenir et encourager les aides à l’export, et à ne pas durcir les règles du dialogue social. François Hollande s’est engagé à réduire les charges des PME, c’est très positif. Il faut maintenant espérer que la crise n’entraîne pas des mesures de durcissement supplémentaires comme un alourdissement de la fiscalité des entreprises. C’est d’ailleurs sans doute sur ce sujet que la gauche sera attendue par les PME.
La question qui se posera est : comment penser la croissance dans une crise qui dure ?

Barometre Urssaf

Barometre UrssafSelon la DDTEFP de Paris on constate pour le mois de janvier 2010 une dégradation importante des indicateurs de recouvrement dans le secteur privé, des créances en hausse de + 57,9% pour les entreprises de plus de  9 salariés et une augmentation des demandes de délais de +51,6% sur un an.

Ces chiffres confirment le recul persistant de l’emploi en région parisienne soit un recul de -2% des effectifs salariés sur un an.

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