Interview dans l’émission Apolline Matin sur RMC
Une nouvelle journée de manifestation contre la loi sécurité globale a été émaillée d’incidents violents. Selon le secrétaire général d’un syndicat de police, les forces de l’ordre ne recevraient pas l’ordre d’intervenir contre les black blocks au grand dam des commerçants.
« On est quantité non-suffisante, on protège les manifestants mais pas les commerces ni les riverains. On se sent abandonnés, désolés. On ne peut pas demander aux commerces d’assumer le risque de fermeture administrative et aussi le risque financier de ne pas pouvoir travailler sans compter les dommages physiques »
La manifestation contre la loi sécurité globale samedi a encore une fois dégénéré. Une centaine de black bloc ont détruit des vitrines et déclenché des incendies s’en prenant aussi violemment aux forces de l’ordre, notamment dans les rues de Paris. Pour autant dans la capitale, aucun casseur n’a été placé en garde à vue, alors que de nombreuses images font état de violences.
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En attendant, les commerçants déjà malmenés par la crise sanitaire et fermés plusieurs mois en raison des deux confinements, demandent de l’action: « A chaque fois qu’il y a un évènement on a des dégâts. On est quantité non-suffisante, on protège les manifestants mais pas les commerces », déplore Bernard Cohen-Hadad, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises Paris-Île-de-France (CPME). Alors pour éviter de nouveaux dégâts, ils demandent « une concertation avec le ministre de l’Intérieur, la maire de Paris et les commerçants ».
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