Article publié le 30/08/2021 dans L’Express par Nathalie Samson
A compter de ce 30 août, ce sésame devient aussi obligatoire pour 1,8 million de salariés. Un casse-tête pour les employeurs qui doivent mettre en musique un texte loin d’être limpide.
C’est une nouvelle étape dans la mise en oeuvre du passe sanitaire, et non des moindres. A compter de ce 30 août, les personnes qui travaillent dans les lieux où il est exigé pour le public doivent, elles aussi, montrer patte blanche. Au total, 1,8 million d’individus travaillant dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, le sport, les parcs d’attractions et de loisirs, les salles de spectacle, musées ou encore les centres commerciaux de plus de 20 000 m2 (après arrêté préfectoral) sont concernés : les salariés, mais aussi les bénévoles, intérimaires, prestataires ou encore les stagiaires (la liste complète est disponible sur le site du ministère du Travail). Les moins de 18 ans, comme les apprentis par exemple, ne devront s’y plier qu’à compter du 30 septembre.
Concrètement, il faudra présenter la preuve d’une vaccination complète, un test négatif de moins de 72 heures ou un certificat attestant d’un rétablissement du Covid-19, via l’application TousAntiCovid ou sur papier. Un certificat attestant d’une contre-indication médicale à la vaccination peut être présenté à la place. Les données de santé sont protégées ; l’application n’affiche que si le passe est valide ou pas, précise le ministère du Travail.
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