Au dîner annuel du CRIF, l’intervention du président de la République s’adressait à la communauté juive et à la France tout entière. L’antisémitisme « c’est comme une lèpre qui revient quand les civilisations croient s’en être débarrassée ». Dès le lendemain, les mots sont oubliés. Une polémique prend dans la presse avec l’expression « les Français de souche ». Notre pays dérape. La machine infernale est en route et ne peut plus s’arrêter. Dans la crise, le racisme et l’antisémitisme se défoulent. Ils rongent progressivement nos idéaux républicains. Notre pays est attaqué dans ses fondements. Nous devons clairement exprimer ce que nous voulons, ici, en France. Le dire avec notre sensibilité en évitant la simplification, l’amalgame et la banalisation.
À lire également
-
Retraites : stop aux dérobades, crevons l’abcès par référendum
-
État de droit : résistons aux tentations du court terme
-
Les PME entre soulagement et inquiétudes sur les droits de douane transatlantiques
-
À la recherche du collectif perdu : le rôle crucial de l’entreprise
-
Dette publique : L’Etat doit déléguer aux entreprises