L’année 2012 n’aura pas dopé le moral des patrons de très petites entreprises (TPE). Et tout laisse à penser qu’il restera tristement bas tout au long de l’année à venir. Comment l’expliquer ? Sinistrose, perte de repères, manque de confiance en notre économie, décalage avec les élites, craintes de l’avenir ? Il y a de tout cela à la fois. Les TPE ont l’impression de ne pas trouver place dans la société d’aujourd’hui. Et ne se reconnaissent pas dans l’image étriquée qu’on leur colle. Elles sont aussi dans l’attente de financements de court terme pour fonctionner. Les TPE ont enfin besoin de plus de flexibilité dans le travail pour répondre à une demande en « start and stop ».
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