Paris : le cri d’alarme des commerçants, victimes collatérales des manifestations contre la loi Sécurité Globale

Propos recueillis par CNEWS

Les commerçants en ont marre d’être systématiquement pris pour cible lors des nombreuses manifestations qui ont lieu dans la capitale. Après deux samedis de mobilisation contre les violences policières, les commerçants parisiens demandent que soit revu le parcours de ces rassemblements.

«L’activité économique est la victime collatérale des samedis de violences. Nous attendons une réponse ferme et précise des pouvoirs publics»

Vers le retour des manifestations hebdomadaires ?

Sa crainte ? Que les manifestations reprennent «tous les samedis», «comme l’année dernière et l’année d’avant» avec le mouvement des gilets jaunes. Pour lui, il faut absolument «mettre un terme à cette violence et à ces dégradations permanentes».
Sur les réseaux sociaux, d’autres responsables commerciaux faisaient un constat amer des dégradations commises par les manifestants lors du rassemblement de ce samedi 5 décembre, qui a réuni environ 5.000 personnes entre la porte des Lilas et la place de la République.
C’était notamment le cas de Laurent Vilmont, le président de Century 21, qui a publié une vidéo de l’une de ses agences. «Violence gratuite, bêtise… Pourquoi détruire un outil de travail ?», pouvait-on lire sur sa publication.

Pour cela, la CPME exhorte les pouvoirs publics à «faire le nécessaire pour que Paris n’ait pas à subir une nouvelle saison de violences qui impacterait très lourdement les petites et moyennes entreprises parisiennes» et appelle à la mise en place d’«une autre organisation des parcours de manifestations» et ce, justement afin de «protéger les zones commerciales».

Crédit photo : Une agence immobilière Century 21 dégradée ce samedi 5 décembre, à Paris.[© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

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