Autrement dit ; faut-il gémir ou espérer ? Cinq ans après le début de la crise économique et financière, les relations entre banques et entreprises ont beaucoup évolué, passant d’une phase de déni, où les difficultés des entreprises étaient regardées comme les conséquences d’une mauvaise gestion, à une phase de dialogue, favorisé par la création – que nous réclamions – des médiations du crédit, de la sous-traitance et, tout récemment, des marchés publics. Ainsi, depuis deux ans, la CGPME entretient avec les banques des relations nettement plus constructives que par le passé. Tout récemment, une grande banque nationale, et internationale, nous a par exemple demandé de participer à un groupe de travail constitué en vue d’améliorer la connaissance qu’ont les banquiers des PME et des TPE, ce qui illustre ce nouveau climat de confiance.
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« La bourse des PME » pouvait être une source de financement alternative mais d’après Les Echos du 26/08, « le manque de coopération des agences bancaires est un obstacle à l’accès aux IBO. Elles ignoreraient les demandes de souscription, et feraient traîner les procédures. Une autre difficulté réside dans la documentation fleuve que réclame l’AMF. La PME qui se lance sur les marchés doit en outre se faire évaluer par une agence de notation ».