La France a pour les 12 prochains mois sous sa responsabilité le G 20 .
C’est un moment important pour toutes les économies mondiales. En effet, après la crise monétaire, qualifiée trop rapidement de financière, qui a durement touché toutes nos entreprises, chacun attend des chefs d’Etats des « plus grands pays » qu’ils dépassent leurs intérêts particuliers pour jouer le jeu dela croissance.
Et pourtant, il semble d’ores et déjà que la préparation de ce Sommet de Séoul qui met en évidence les conflits d’intérêt entre l’Europe, la Chine, les Etats-Unis et le Japon requiert du Président de la République de déployer des trésors de diplomatie. Il faut en effet gérer ces oppositions et tenter d’obtenir des 20 pays un accord fort et pérenne pour réorganiser la reprise. Les PME sont attentives à ce qui se passe à Séoul et en attendent des répercussions positives pour leur développement, tant sur leur marché intérieur qu’à l’international.
Dans cet esprit, il nous a semblé indispensable d’échanger sur les enjeux, les manoeuvres et les impacts des décisions du G 2O de Séoul sur les PME françaises avec Philippe Dessertine, – professeur d’économie à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense.
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