Politique

Entrepreneurs, la rigueur c’est maintenant ?

Entrepreneurs, la rigueur c’est maintenantLe Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault prononçait aujourd’hui son discours de politique générale. Il a été beaucoup question d’économie, de fiscalité et d’équilibre budgétaire. En effet, le gouvernement doit trouver 6 à 10 milliards d’euros pour financer le budget 2012, selon l’audit de la cour des comptes publié hier. D’après les experts, deux tiers des hausses d’impôts devraient être supportées par les entreprises. Alors, pour les entrepreneurs, la rigueur c’est maintenant ?

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L’Euro vaut bien une baisse !

L’Euro vaut bien une baisse !La campagne présidentielle a été jalonnée d’une querelle monétaire simpliste et passionnelle pour ou contre l’Euro. D’un côté faire accroire que tous nos maux viennent de l’Europe et désigner un bouc émissaire au-delà de nos frontières: une monnaie commune. C’est une antienne toujours facile. De l’autre, mettre en avant qu’un renoncement à l’Euro affaiblirait définitivement notre pays, augmenterait nos dettes, plomberait nos finances, mettrait nos banques en péril, nos entreprises, nos emplois et ferait vivre à chacun d’entre nous… l’apocalypse. C’est proche de la réalité et moins facile. Nous vivons tous déjà, chefs d’entreprises ou salariés, des moments difficiles. Alors les propositions fantaisistes de sortie de l’euro vont accompagner notre vie politique et économique tout au long de cette crise qui est loin d’être terminée. Et il va falloir s’y faire.

Mais en grâce, ne mélangeons pas les genres. La France est l’un des piliers de la zone euro. Et nos TPE-PME patrimoniales le savent bien puisqu’elles essaient de renforcer leurs échanges prioritairement dans l’espace communautaire. C’est moins loin, plus confortable et beaucoup moins risqué. Nos banques le savent aussi. Et quoi que l’on dise la distribution du crédit bancaire en France a été l’une des meilleurs de la zone Euro. Même s’il reste encore quelques difficultés de financement surtout pour les TPE. Une des réussites aussi du système européen a été de voir les banques centrales travailler ensemble pour protéger l’Euro et limiter les perturbations irraisonnées pour la plupart des acteurs économiques. Et la priorité pour nos entreprises est de travailler dans la durée, d’avoir confiance, d’accéder au crédit et de compter sur de la stabilité des partenariats. Nous sommes actuellement soucieux des contraintes prudentielles de Bâle III et de Solvency II et nous avons besoin de penser un espace économique européen organisé et serein. Il faut donc éviter de jouer au yoyo ! Qui a vraiment oublié les difficultés que nous rencontrions dans notre gestion avec les différentes monnaies et la très forte volatilité des nombreux taux de change ?

Article publié sur La Tribune le 6 juin 2012 – Lire la suite

Quel avenir pour la législation des PME après l’élection présidentielle ?

Quel avenir pour la législation des PME après l’élection présidentielle (2)Pour Bernard Cohen-Haddad, président du think tank Etienne Marcel et président de la commission financement de la CGPME, le résultat de l’élection présidentielle aura une grande influence sur les patrons de PME.

En effet, le nouveau président ne pourra mettre en œuvre les promesses faites aux entreprises moyennes durant la campagne que si elles sont soutenues par une majorité parlementaire consciente de l’enjeu PME. Egalement, ces promesses ne doivent pas avoir pour effet d’augmenter les déficits mais doivent améliorer les dispositifs existants et répondre à un sentiment de justice.

Article publié sur Juritravail le 18 mai 2012 – Lire la suite

Un grand ministère pour encourager les entreprises à travailler ensemble

Un grand ministère pour encourager les entreprises à travailler ensembleDepuis des années les entreprises, sous la tutelle du Ministère de l’Economie et des Finances, sont partagées entre un Ministère de l’Industrie, un Secrétariat d’Etat aux PME, un Secrétariat d’Etat au Commerce Extérieur. Face à la mondialisation la crise a montré que, sur un certain nombre de sujets, les grandes entreprises, les PMI, les TPE-PME sont complémentaires. C’est pourquoi, dans un environnement économique difficile, les entreprises doivent bénéficier, au niveau de l’Etat, de synergies politiques, administratives et budgétaires, pour pouvoir travailler ensemble, dans le respect de leurs particularités, afin de créer de la richesse et de l’emploi.

Pour renforcer l’action des dispositifs qui ne manqueront pas d’être mis en place rassemblons les problématiques et donnons aux entreprises de toutes tailles le grand Ministère des Entreprises qu’elles attendent. Et dotons-le de moyens budgétaires forts et autonomes pour mener, face à la mondialisation, une politique industrielle et de soutien aux entreprises de toutes tailles ambitieuse.

Puisque la gauche est attachée aux symboles qu’elle crée les conditions du changement et donne aux entreprises les moyens de réussir ensemble.

« C’est sur la fiscalité que les PME attendent la gauche »

C’est sur la fiscalité que les PME attendent la gaucheBernard Cohen-Hadad, président de la commission Financement des entreprises à la CGPME et du think tank Etienne Marcel, réagit à l’élection de François Hollande. Il forme le vœu que la fiscalité ne soit pas alourdie pour les PME et que l’accès au crédit leur soit facilité.

Quelle est votre première réaction après l’élection de François Hollande ?
Ce qui nous intéresse maintenant, c’est de voir quelles seront les propositions que François Hollande a formulées devant la CGPME, qui pourront être mises en œuvre. Quelle majorité il obtiendra pour quelle politique… Mais globalement, j’ai confiance dans la démocratie.

Quel est le premier message de la CGPME au président élu ?
La campagne a mis en suspens un certain nombre de dispositions, notamment en ce qui concerne l’accès au crédit, alors que 30% des PME se voient refuser un crédit aujourd’hui. Il est important que nous revenions à une stabilité des normes, à une confiance dans l’économie, à un accès au crédit plus large, et que nous n’ayons pas une politique qui prenne le contre-pied de toutes les mesures construites avec René Ricol [commissaire général à l’investissement, Ndlr].
Il va falloir veiller à la stabilité administrative, à ne pas alourdir les charges qui pèsent déjà sur les petites entreprises, à maintenir et encourager les aides à l’export, et à ne pas durcir les règles du dialogue social. François Hollande s’est engagé à réduire les charges des PME, c’est très positif. Il faut maintenant espérer que la crise n’entraîne pas des mesures de durcissement supplémentaires comme un alourdissement de la fiscalité des entreprises. C’est d’ailleurs sans doute sur ce sujet que la gauche sera attendue par les PME.
La question qui se posera est : comment penser la croissance dans une crise qui dure ?

François Hollande doit garantir les dispositifs PME ! – Publié sur Atlantico le 7 mai 2012

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François Hollande vient d’être élu Président de la République. Il n’appartient pas aux entreprises moyennes de se réjouir ou de se plaindre de cette situation. Laissons donc aux militants ou aux adhérents des partis politiques le temps de soigner leurs blessures ou d’exprimer leur satisfaction.

Un nouveau Président va diriger notre pays et nous attendons, pour le moment, de connaître avec quelle majorité parlementaire il devra travailler ou composer pour appliquer son programme à destination des entreprises. C’est le jeu du suffrage universel, de la démocratie et de l’alternance. Les PME en tant qu’acteurs économiques sont attachées à ces valeurs comme à celle de la liberté de créer et d’entreprendre. Mais changer de Président de la République, ce n’est pas gommer la crise, ce n’est pas non plus oublier la rigueur budgétaire qui doit accompagner la gestion de l’Etat, ce n’est pas rayer d’un trait les dispositifs d’aides aux PME mis en place depuis septembre 2008 et sur lesquels reposent leur développement.

PME : Stop à l’instabilité juridique – Publié dans le Figaro le 5 mai 2012

PME  Stop à l’instabilité juridique – Publié dans le Figaro le 5 mai 2012Le soleil se lèvera-t-il, pour les patrons de PME, au matin du 7 mai ? Il est à parier que oui comme pour tous les français, les européens et le reste du monde, mais sans doute pas au même moment. Dans une économie mondialisée le résultat de l’élection présidentielle peut contribuer à infléchir le cours des choses mais il ne l’inversera pas. On peut s’en émouvoir et le regretter. C’est pourtant une réalité. Comme les promesses faites aux entreprises moyennes par l’un ou l’autre candidat. Le président élu ne pourra les mettre en œuvre que si elles sont soutenues par sa majorité parlementaire, rencontrent l’adhésion de la communauté nationale et répondent à un sentiment de justice sociale, économique ou financière. Dans cet esprit, notre pays peut-il continuer d’accepter l’instabilité juridique permanente que constituent pour les entreprises l’inflation législative et réglementaire, la multiplication des interlocuteurs et dispositifs publics et la rétroactivité de toutes sortes de normes y compris des lois, des règlements et des arrêtés ?

La CGPME est loin d’être effrayée par un retour de la gauche

La CGPME est loin d’être effrayée par un retour de la gaucheDéjeuner au Sénat organisé par Bernard Cohen-Hadad, qui dirige le club Etienne Marcel, un think tank proche de Jean-François Roubaud, le patron de la CGPME. La perspective de l’arrivée de la gauche au pouvoir n’effraie guère ce dernier, pour qui « c’est loin d’être la panique », Roubaud, qui entretient de bonnes relations avec l’entourage de François Hollande, notanunent Alain Rousset et Jérôme Cahuzac, raille au passage la conversion tardive de Laurence Parisot, son ennemie intime du Medef, aux vertus du programme socialiste.

François Hollande et le Livret A

livreABernard Cohen-Hadad – Vous avez parlé à plusieurs reprises l’épargne réglementée, et surtout le doublement du plafond du livret A. Et tout à l’heure, à la tribune, vous avez aussi évoqué la traçabilité. Aujourd’hui, et Thierry Repentin avec lequel je siège a dû vous en faire la relation, le problème n’est pas uniquement celui des fonds qui sont collectés par les banques. C’est celui de la traçabilité, de la lisibilité, de la possibilité pour les PME de savoir où sont distribués ces fonds et comment. Est-ce que vous envisagez, demain, d’améliorer cette transparence ? Envisagez-vous également d’assurer la présence des représentants des PME dans un certain nombre d’organisations de contrôle ou d’observatoires, comme l’Observatoire des PME ? Envisagez-vous cette présence des PME, car n’oublions pas que les PME sont des petites équipes et que les chiffres, elles vont les chercher ailleurs ? Je vous remercie.

L’industrie à coeur !

L’industrie à coeur !L’industrie à coeur !

Notre industrie a besoin du soutien des banques pour se développer et n’est pas à la recherche d’un effort financier supplémentaire de l’Etat qu’il ne peut pas apporter !

Aujourd’hui, la production de produits de qualité française est réalisée par des structures économiques patrimoniales de toutes tailles éparpillées dans les territoires. Elles souhaitent conserver leurs attaches régionales

2102, mes Voeux les plus sincères

2102, mes Voeux les plus sincèresMes voeux les plus sincères…
Le marathon des voeux commence. Inutile d’y échapper, c’est une belle tradition et certains ont même devancé l’appel. Les politiques ont débuté les premiers suivis d’une cavalcade d’anlayses et de commentaires plats qui auraient bien pu trouver leur place à autre moment. Tout cela preterai simplement à sourire si nous n’avions pas vraiment besoin de bons voeux pour 2012, les meilleurs même.

La liberté de la presse économique ne s’use…

La liberté de la presse économique ne s’useOn parle beaucoup de la dette et de la crise pour les Etats, les banques et les grands groupes. On semble moins attentif à ce qui se passe actuellement dans la presse économique.
Les entreprises de presse connaissent des difficultés. Et la presse économique est touchée de plein fouet parce qu’elle est un média de niches, porteur d’informations, d’analyses

Voeux 2011

Voeux 2011Janvier est le mois des voeux !

C’est une tradition dans la sphère politique, dans le monde de l’entreprise, dans notre vie de tous les jours. Cette période votive, institutionnalisée, largement partagée est l’occasion de jeter un regard sur les mois passés, de projeter des attentes et exprimer des craintes pour demain. Il est donc naturel de s’y exercer.

Les PME sont-elles les oubliées du G 20 ?

Les PME sont-elles les oubliées du G 20Les PME sont-elles les oubliées du G 20 ? Les PME sont attentives à ce qui se passera après Séoul et en attendent des répercussions positives pour leur développement, tant sur leur marché intérieur qu’à l’international. Dans cet esprit,il nous a semblé indispensable d’échanger sur les enjeux, les manoeuvres et les impacts des décisions du G 2O de Séoul sur les PME françaises avec Philippe Dessertine, – professeur d’économie à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense.

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